Gleanings : stories from The Arc of a Scythe - Neal Shusterman (La Faucheuse)
« If you had all the time in the world to learn whatever you wanted – and people now did – did knowledge lose its meaning ? And if everything was now just for fun, was anything for serious ?»
Le résumé :
« But there was still no such things as true immortality, if
you thought about it. Because as long as there were scythes, there would always
be death. That was why everyone prized a year of immunity so much. Because deep
down, they knew that even more terrifying than death was the fear of it. In a
world where the Thunderhead knew just about everything there was to know, death
was one of the few unknowns left.
Ma chronique :
Histoires secrètes est un tome compagnon de la trilogie de dystopie young adult La Faucheuse, une trilogie pour laquelle j’avais eu un coup de cœur ! Composé de plusieurs nouvelles, ce tome permet de prolonger le plaisir de la plongée dans cet univers créé par Neal Shusterman. J’ai lu ce recueil de nouvelles en anglais, intitulé Gleanings, et ma lecture de la trilogie (en vf) remontant déjà à quelques années, il m’a fallu un petit temps d’adaptation pour me replonger dans l’univers et ses termes spécifiques. Mais ce fut une très agréable lecture !
J’ai beaucoup aimé retrouver des personnages de la trilogie : certaines nouvelles viennent approfondir le passé (ou le futur) de personnages plus ou moins chers à mon cœur. D’autres nouvelles nous permettent d’appréhender et de découvrir le monde du Thunderhead, des Faucheurs et des Malpropres dans d’autres parties du globe, avec des pratiques et cultures différentes, et c’était très intéressant voire fascinant ! On apprend également quelques éléments et subtilités qui viennent étoffer le lore de La Faucheuse et on fait bien sûr la rencontre de nouveaux Faucheurs au méthode de glanage parfois bien particulières. Enfin, quelques nouvelles ont pour sujet commun l’art et l’amour de l’art, une thématique probablement chère à l’auteur et qu’il aborde avec beaucoup de sensibilité ici.
Merci à Neal Shusterman d’avoir creusé encore plus son univers au travers de
ces nouvelles variées, parfois écrites à quatre mains. Le niveau est parfois un
peu inégal, avec quelques textes bien plus anecdotiques que d’autres (mais c’est
souvent le cas dans des recueils me direz-vous) mais j’ai passé un super moment
de lecture !
Ma note :
« "If it’s cowardly to live, then the world world is guilty."»
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