Re:Start - Katia Lanero Zamora
« - Chaque femme mérite ce temps dédié à elle-même, chaque
femme mérite de révéler sa vraie beauté. De devenir la meilleure version d’elle-même.
C’est cela que vous offre Re :Start : la possibilité d’une seconde
chance. »
Le résumé :
« Est-ce que Mona pense qu’elle est assez ? Non,
bien sûr que non. Mona n’a connu et ne connaît aucune femme accomplie et
sereine. Chaque femme de sa vie porte en elle la culpabilité de ne pas arriver
à faire plus et la fatigue des responsabilités sur ses épaules sans se plaindre ;
ce sont des battantes de tous horizons et de tous bords qui se démènent pour
surnager. La société patriarcale est une gangrène. »
Ma chronique :
Avec une scène d’ouverture pour le moins marquante et choquante, Re :Start de Katia Lanero Zamora propose un concept de départ très intéressant qui n’est pas sans évoquer la novella Sweet Harmony chez UHL. Les deux textes abordent en effet la question des injonctions sociétales à rester belles, minces et désirables en mettant en scène des futurs où la technologie permet aux femmes d’atteindre ces objectifs. Mais à quel prix ?
Dans Re :Start, on suit Mona qui est parvenue à rejoindre le programme du même nom et qui vit en communauté avec d’autres femmes. La promesse de ce programme ? Vous faire devenir une déesse, rien que ça. Une intelligence artificielle les accompagne afin de les culpabiliser, de leur dicter leur quotidien et de leur éviter le moindre faux pas. Cette communauté soi-disant bienveillante se divise en castes et échelons qu’il faut grimper.
L’intrigue va rapidement prendre des allures d’enquête et de thriller d’anticipation alors que Mona tente de comprendre ce qui est arrivé à une de ses amies de Re :Start. J’ai trouvé le déroulement parfois un peu trop rapide à mon goût, avec quelques facilités. Il faut dire que le format court d’à peine 110 pages ne permet pas de détailler les évènements ou d’approfondir les personnages. De même, la fin m’a semblé un peu trop précipitée.
Re :Start fut une lecture percutante qui nous plonge au
cœur de dérives sectaires et dénonce le culte de l’apparence et de l’idéal de
perfection féminine. Si le récit est glaçant de réalisme, j’aurais aimé qu’il
soit plus long pour en profiter pleinement de cet univers et en explorer plus
de recoins.
Ma note :
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