Killing & Hunting November - Adriana Mather
Le résumé :
November est-elle coupable d’un crime au sein de son pensionnat ou bien sera-t-elle la prochaine victime d’un tueur effrayant ?
Absconditi est une académie secrète et ultra-élitiste réservée
aux enfants des Clans, un ordre tentaculaire qui manipule dans l’ombre
les destinées du monde. Cours d’empoisonnement, lancer de couteaux, vols
en tout genre… les élèves sont formés aux métiers d’assassin, d’espion,
d’escroc. C’est un endroit cruel où les amis sont rares et dangereux :
chaque année, des pensionnaires y meurent dans d’étranges circonstances.
November Adley ignore pour quelle obscure raison son père l’a placée
là, tant elle semble inadaptée à cet environnement. Elle devra pourtant
s’y faire, et vite. Pour survivre, il lui faudra fouiller dans son passé
et trouver sa place sur l’échiquier des Clans…
Tome 1 : Killing November
Ma chronique :
Dans ce roman jeunesse d'Adriana Mather, premier tome d'une duologie, le lecteur est plongé dans un huis-clos sombre, presque étouffant, qui semble situé hors du temps et de la modernité. L'ambiance est très bien travaillée et j’ai aimé découvrir l’académie Absconditi qui regorge de mystères et d’élèves et professeurs dont il faut se méfier à tout prix.
Ce premier tome garde le lecteur et l’héroïne dans le flou : on découvre un monde basé sur de la stratégie, des secrets et de la politique dont on a du mal à saisir l’ampleur et l’autrice ne délivre des informations et des réponses qu’au compte-goutte. Adriana Mather a essayé d'inclure son histoire dans un contexte historique qui manque malheureusement de crédibilité et peut-être même de recherche.
J’ai eu beaucoup de mal avec le personnage de November que j’ai trouvé peu intéressante, ennuyante et manquant de charisme. Ce qui m'a également dérangé, c'est que November excelle bien trop facilement dans de nombreuses disciplines enseignées alors qu'elle débarque à l'académie parmi des élèves formés depuis bien plus longtemps qu'elle.
Cette lecture fut tout de même divertissante car on essaye sans cesse de démêler le vrai du faux, l'honnêteté du mensonge et certains passages génèrent du suspens.
Ce premier tome garde le lecteur et l’héroïne dans le flou : on découvre un monde basé sur de la stratégie, des secrets et de la politique dont on a du mal à saisir l’ampleur et l’autrice ne délivre des informations et des réponses qu’au compte-goutte. Adriana Mather a essayé d'inclure son histoire dans un contexte historique qui manque malheureusement de crédibilité et peut-être même de recherche.
J’ai eu beaucoup de mal avec le personnage de November que j’ai trouvé peu intéressante, ennuyante et manquant de charisme. Ce qui m'a également dérangé, c'est que November excelle bien trop facilement dans de nombreuses disciplines enseignées alors qu'elle débarque à l'académie parmi des élèves formés depuis bien plus longtemps qu'elle.
Cette lecture fut tout de même divertissante car on essaye sans cesse de démêler le vrai du faux, l'honnêteté du mensonge et certains passages génèrent du suspens.
«Il y a quelques jours, je vivais dans une ville dont je connaissais tous les habitants. Ici, je ne sais même pas qui je suis.»
Autrice : Adriana Mather
Éditeur : Pocket Jeunesse
Publication : janvier 2020
Publication : janvier 2020
Prix : 17,90€
Nombre de pages : 448
Nombre de pages : 448
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Tome 2 : Hunting November
Ma chronique :
Le début de ce second tome a
été relativement compliqué et confus pour moi : j’étais perdue à la lecture des
premiers chapitres le temps de remettre en place toutes ces histoires de
sociétés secrètes et de Clans aux noms d'animaux (avec pourtant
seulement 10 mois d’écart entre les deux lectures, on remerciera ma
mémoire en carton !)
Cette fois, le décor change totalement et on quitte le huis-clos de l'académie Absconditi pour partir aux côtés de November dans différentes villes d'Europe à la recherche de son père. L’intrigue va évoluer vers de l’action à base de courses poursuites, d’énigmes, d’enquêtes et d’infiltrations avec un soupçon de romance.
November commence enfin à évoluer à partir de la moitié du tome : elle gagne en maturité et en réflexion, on en apprend plus sur son enfance et sa famille (ainsi que sur celles de ses compagnons d'académie/de voyage). Si le début de ce roman m'a paru particulièrement lent et longuet, la suite se lit vite et gagne en intensité alors qu'on suit November et ses compagnons dans un jeu de piste et de chasse à l'homme haletant à travers Londres.
Cette fois, le décor change totalement et on quitte le huis-clos de l'académie Absconditi pour partir aux côtés de November dans différentes villes d'Europe à la recherche de son père. L’intrigue va évoluer vers de l’action à base de courses poursuites, d’énigmes, d’enquêtes et d’infiltrations avec un soupçon de romance.
November commence enfin à évoluer à partir de la moitié du tome : elle gagne en maturité et en réflexion, on en apprend plus sur son enfance et sa famille (ainsi que sur celles de ses compagnons d'académie/de voyage). Si le début de ce roman m'a paru particulièrement lent et longuet, la suite se lit vite et gagne en intensité alors qu'on suit November et ses compagnons dans un jeu de piste et de chasse à l'homme haletant à travers Londres.
Cette
duologie a donc été une lecture mitigée qui possède ses qualités comme ses défauts : c'est un bon page-turner
divertissant sans être marquant qui souffre de
facilités scénaristiques ainsi que des twists trop prévisibles à
mon goût.
L’intrigue et les personnages sont truffés de pas mal de clichés qui semblent inhérents aux romans ado. J’ai cependant beaucoup aimé l’atmosphère ainsi que l’univers des Clans à l’inverse des personnages auxquels je ne me suis pas particulièrement attachée.
L’intrigue et les personnages sont truffés de pas mal de clichés qui semblent inhérents aux romans ado. J’ai cependant beaucoup aimé l’atmosphère ainsi que l’univers des Clans à l’inverse des personnages auxquels je ne me suis pas particulièrement attachée.
«-Chercher
la perfection est un piège. C'est se condamner à être toujours déçu.
Même les meilleurs d'entre nous ont des failles. Leur force, c'est de
les connaître, et de ne jamais se surestimer. Se comprendre soi-même,
voilà le véritable pouvoir.»
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