Quelque part de l'autre côté de la mer - TJ Klune
«Vous ne le savez peut-être pas, mais vous n'avez pas à dire aux autres à quoi ils devraient ou ne devraient pas ressembler. C'est mal élevé. Ce n'est pas parce que quelque chose ne vous plaît pas que d'autres ne vont pas l'apprécier.»
Ma chronique du tome 1 : La maison au milieu de la mer céruléenne
Le résumé :
«Si on la laisse faire, la peur peut contrôler, influencer chaque décision de son existence.»
Ma chronique :
Dans Quelque part de l’autre côté de la mer, j’ai retrouvé avec plaisir les personnages de La maison au milieu de la mer céruléenne. Une suite pas forcément nécessaire, qui reprend plus ou moins la trame du tome 1 en introduisant quelques nouveaux personnages et enjeux, mais que j’ai dévoré et même préféré au premier volume !
Ce second tome permet de mieux apprendre à connaître les personnages, et quel bonheur de retrouver la troupe d’enfants atypiques si attachants qui peuplent cette maison de l’île et ont tous un caractère bien défini (et bien trempé !) Ils sont tous géniaux mais Talia et Lucy restent mes favoris et m’ont beaucoup fait rire ! L’arrivée d’un petit nouveau, David, va apporter de la fraîcheur et du renouveau au sein de la famille.
L’énigmatique Arthur Parnassus est également mis à l’honneur car la narration est focalisée sur lui. J’étais ravie de ce focus car Arthur est, à mon sens, un personnage bien plus intéressant que Linus Baker qui m’avait beaucoup ennuyée dans le précédent tome. Le lecteur découvre le dur passé d’Arthur et est témoin de ses doutes, de ses fêlures mais aussi de sa force et de sa volonté de se battre pour ceux qu’il aime.
TJ Klune nous offre un concentré d’émotions : on rit aux bêtises et dialogues des enfants, on est énervé face à l’injustice et la discrimination que les êtres magiques subissent, on est attristé en découvrant le passé d’Arthur, on est touché face à l’amour et la solidarité qui animent cette petite famille recomposée.
Les messages autour de la tolérance, de la discrimination ne sont pas toujours très subtils mais on saisit tout de suite le parallèle entre les êtres magiques et la communauté queer et c’est l’essentiel. Car derrière l’aspect feel-good et bienveillant, l’auteur nous dépeint à nouveau à quel point les humains peuvent être cruels avec celleux qui s’éloignent de leur vision de la normalité.
Quelque part de l’autre côté de la mer fut une lecture
pleine de tendresse et de bienveillance qui amènent des questionnements intéressants
à mettre en parallèle avec notre société emplie de préjugés et de méchanceté. L’intrigue
est certes prévisible mais c’est un roman qui fait du bien, avec des personnages
hauts en couleurs qui se battent pour leurs droits et leur existence.
Ma note :
«Je ne vais pas vous mentir. Ça ne se fera pas sans résistance. Quoi que je dise... quoi que nous disions, il y aura toujours ceux qui refusent d'accepter la vérité. Ils s'entourent de gens qui pensent comme eux, et ça crée un bourrage de crâne auquel il est presque impossible d'échapper. Les idées y circulent en boucle, à l'infini.»
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